L’autogestion : 7 compétences pour devenir un meilleur leader

Portrait du contributeur – Alicia RaeburnAlicia Raeburn
8 mars 2024
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Résumé

L’autogestion représente notre capacité à contrôler efficacement nos comportements, pensées et émotions. Découvrez les sept compétences essentielles pour bien s’autogérer et devenir un meilleur leader.

Intelligence émotionnelle, maîtrise de soi, bonne gestion du temps... trois qualités majeures lorsque l’on souhaite pratiquer l’autogestion efficacement, et ainsi mieux guider son équipe.

Des meilleures compétences en gestion de projet au savoir-faire à incarner, expliquons ce qu’est l’autogestion et présentons les sept compétences complémentaires à développer pour devenir un meilleur leader.

Qu’est-ce que l’autogestion ?

L’autogestion représente notre capacité à contrôler efficacement nos comportements, pensées et émotions. Il s’agit donc ici de viser l’excellence aussi bien sur le plan de nos responsabilités personnelles que professionnelles, dans notre propre intérêt, mais aussi dans celui de notre équipe.

Qu’est-ce que l’autogestion ?

Bien savoir se gérer permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi et d’augmenter son bien-être, donc par là même de développer son intelligence émotionnelle. Cela implique de rester attentif aux signaux sociaux et de respecter vos propres besoins.

Tout bon leader devrait en être capable, mais cela n’est pas une mince affaire pour autant. Heureusement, avec un peu de pratique et muni des bons outils, vous parviendrez très certainement à briller dans ce domaine. Intéressons-nous maintenant aux sept compétences en gestion d’équipe à développer. 

Créer des listes de tâches avec Asana

Compétence 1 : la gestion du temps

Une bonne gestion du temps nous permet à l’évidence de maîtriser l’usage que nous faisons de notre temps. Concrètement, il s’agit de bien gérer notre liste de tâches au quotidien, en faisant passer les tâches importantes en premier. Un leader qui sait gérer son temps sera en mesure de le faire efficacement, sans aide extérieure.

Grâce à de telles compétences, vous serez davantage impliqué sur le long terme et moins prédisposé à la procrastination. Vous en bénéficierez grandement en tant que leader, non seulement en gardant le contrôle sur votre travail, mais aussi en encourageant vos collègues à en faire de même.

[À lire] 18 astuces pour bien gérer son temps et autres conseils pour travailler efficacement

Compétence 2 : l’automotivation

Cette compétence recouvre notre capacité à nous motiver et à adopter une attitude dynamique dans l’accomplissement de nos tâches quotidiennes. Souvent difficile à développer, elle nous permet d’apprendre à bien nous connaître et de donner la priorité à ce qui compte pour nous.

Automotivation

L’automotivation se rapproche de la motivation intrinsèque, qui est le fruit de nos propres désirs. Cependant, il y a bien une différence entre ces deux notions : là où l’automotivation est généralement issue de facteurs plus personnels, la motivation intrinsèque est liée à différents facteurs internes, par exemple notre volonté de progresser ou de faire du bénévolat pour nous sentir épanouis. Parmi les motivations externes, on retrouve le fait de travailler plus rapidement par peur des répercussions d’un travail trop lent.

Pour rester motivé et impliqué tout au long de la journée, rien de mieux que de faire un travail qui vous plaît ! Votre équipe sera d’ailleurs certainement elle aussi inspirée par votre enthousiasme.

Si vous voulez renforcer votre motivation, essayez donc de vous fixer des objectifs qui vous parlent et de donner un sens à votre travail.

Compétence 3 : la gestion du stress

Malheureusement, le stress fait souvent partie intégrante du rôle de leader. Une bonne gestion de soi passe aussi par une gestion du stress adaptée, sans quoi vous risquez d’être victime de surmenage, ce qui peut aller jusqu’au burnout.

Mais comment adopter la bonne approche pour gérer son stress en tant que leader ? Ici, le secret consiste à se concentrer sur certaines activités précises et à relier ses initiatives aux objectifs généraux. Une fois que vous aurez identifié les tâches clés et les livrables liés à votre objectif d’équipe, vous serez en mesure d’établir des priorités et de donner votre maximum. Résultat : moins de stress et un travail serein. 

[À lire] Sentiment de surmenage : des stratégies pour aider les équipes à retrouver leur équilibre

Compétence 4 : l’adaptabilité

Un collaborateur adaptable saura faire face au changement avec assurance. Cette compétence est particulièrement utile aux leaders qui exercent dans des environnements de travail très dynamiques, au sein desquels les projets évoluent sans cesse.

Par exemple, imaginons que vous deviez vous lancer dans un nouveau projet, qui aura la priorité sur celui sur lequel vous avez travaillé ces dernières semaines. Dans ce cas-là, vous ne cédez pas à l’énervement ou au stress : vous abordez ce changement en faisant preuve d’ouverture d’esprit et de curiosité. Cette compétence vous sera donc cruciale pour entretenir votre flexibilité dans la durée.

Si cette adaptabilité ne sera pas toujours agréable à vivre, vous pourrez gérer tout ce à quoi vous serez confronté, ce qui fera de vous un meilleur leader et inspirera là encore votre équipe en ce sens.

Compétence 5 : la prise de décision

Un leader efficace devra développer sa capacité à prendre des décisions s’il veut pouvoir diriger son équipe sans que naisse le doute et permettre à chacun de prendre de l’assurance. Pour ce faire, il devra résoudre les problèmes auxquels est confrontée son équipe et répondre aux questions épineuses.

À noter que vous pouvez vous exercer à la prise de décision, comme à toutes les autres compétences dont nous avons déjà parlé. Il vous faudra alors développer votre esprit critique et apprendre à analyser les informations essentielles à chaque nouveau problème.

En outre, afin d’éviter de vous fonder sur de simples conjectures et pour vous prémunir contre un grand nombre de problèmes potentiels, vous devrez vous appuyer sur des données précises.

Compétence 6 : l’alignement autour des objectifs

Après vous être fixés des objectifs, vous devrez repérer les projets clés ayant le plus d’intérêt pour votre entreprise et sur lesquels vous devrez vous focaliser en priorité.

Alignement autour des objectifs

Il s’agira donc d’avoir une bonne vue d’ensemble sur vos activités et de déterminer ce qui profitera le plus à vos collègues et à votre structure. À long terme, vous obtiendrez de meilleurs résultats et le moral de l’équipe en sera renforcé.

L’alignement autour des objectifs regroupe trois aspects principaux :

  • L’établissement des objectifs : au moment de définir vos objectifs, veillez à identifier les difficultés actuelles, à prévoir vos objectifs de croissance et à analyser vos plans d’allocation des ressources existants de façon à établir des objectifs pertinents.

  • La communication au sujet des objectifs : ici, il s’agira non seulement de gérer les objectifs de votre équipe, mais aussi de faire le lien avec les objectifs généraux de votre entreprise. Les membres de votre équipe pourront ainsi identifier en quoi leur travail participe à des objectifs plus larges. Pour ce faire, vous devrez faire preuve de transparence dans vos communications et bien coordonner le travail d’équipe.

  • Le suivi des objectifs : s’il est essentiel de se donner des objectifs et de communiquer à leur sujet, il est également nécessaire d’en assurer le suivi pour relier vos activités quotidiennes aux objectifs généraux et superviser la progression de votre équipe au fil du temps. 

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Compétence 7 : le développement personnel

Le développement personnel est indispensable à tous, et plus encore aux leaders. Si vous voulez vous construire de solides connaissances d’équipe, vous devez déjà commencer par consolider les vôtres.

Dans cette optique, nous vous conseillons de participer à des ateliers, de suivre des cours et de prendre contact avec des experts de votre secteur pour développer vos compétences en management.

Continuez à vous améliorer, et vous encouragerez votre équipe à vous suivre dans cette voie. En conséquence, bien plus que votre propre carrière, vous participerez aussi au développement de votre entreprise. 

[À lire] Compétences spécialisées vs complémentaires : les exemples de 14 membres de l’équipe Asana

Quelques exemples d’autogestion

L’analyse de plusieurs exemples d’autogestion au travail pourra vous aider à repérer les compétences dont vous avez besoin pour bien développer cette capacité et la concrétiser.

Celle-ci vous permettra de mieux vous comprendre et de renforcer votre estime de soi. Voici quelques exemples d’autogestion, des pistes qui devraient vous aider à devenir un meilleur leader au travail :

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Exemple 1 : établir des objectifs et les faire coïncider avec une vision globale.

Cette année, la chef d’équipe Daniela Vargas souhaite parvenir à une augmentation de 10 % du nombre de clients fidèles à l’entreprise dans le but d’atteindre ses objectifs de croissance. Elle commence par rédiger un business case, avant d’organiser une réunion avec le directeur des opérations et du développement produit. Au cours de la réunion, Daniela présente son projet aux chefs de service : elle compte changer l’image d’une ligne de produits n’ayant pas rencontré le succès escompté. Les leaders donnent leur accord et Daniela se met au travail pour concevoir un organigramme des tâches détaillé.

Exemple 2 : gestion du stress et répartition du temps.

En début de journée, Rémi Brousse commence par jeter un œil à sa liste de tâches. Il remarque qu’il a plusieurs tâches à terminer, ainsi qu’une tâche en retard lui restant d’hier. Plus tard, il est convié à une réunion pour un nouveau projet indiqué comme hautement prioritaire. Qu’à cela ne tienne ! Rémi garde son sang-froid et réorganise son planning, après quoi il se rend compte qu’il lui sera impossible de tout faire aujourd’hui. Pour travailler le plus efficacement possible, il accorde sa priorité à la réunion concernant le nouveau projet, celle-ci étant indispensable. Il consacre le reste de sa journée de travail à ses tâches prioritaires, sans compromettre la qualité de son travail. Quant aux tâches les moins importantes, elles attendront le lendemain : Rémi s’évitera ainsi le stress de travailler toute la nuit et de passer à côté de sa vie de famille.

Dans ces deux situations, vous noterez que le leader a pris des décisions rationnelles, en faisant les meilleurs choix pour lui comme pour son équipe. Il a agi rapidement et intelligemment, sans en oublier son propre bien-être, de façon à obtenir de bons résultats. 

[À lire] Montrer l’exemple : les conseils d’une dirigeante Asana

Gérez vos comportements et vos émotions

Vous voulez gagner en capacité d’autogestion et devenir un leader plus fiable ? Dans ce cas, apprenez à gérer vos pensées et vos comportements efficacement !

Pour être le meilleur leader, pas de secret : vous devez rationaliser vos systèmes organisationnels individuels, notamment vos processus de gestion du temps et vos techniques de gestion du stress.

Enfin, pour mieux accompagner votre équipe, faites appel à un logiciel de gestion du travail. Vous pourrez ainsi gagner en productivité et en visibilité en équipe, mais aussi gérer vos activités très simplement. 

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