Waterfall, Agile, Kanban et Scrum : quelles différences ?

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5 septembre 2024
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Résumé

Si vous ne savez pas quelle méthodologie ou structure de gestion de projet choisir pour gérer votre équipe, alors vous êtes au bon endroit. Les méthodes Waterfall, Agile, Kanban et Scrum n’auront bientôt plus de secret pour vous ! Découvrez en quoi elles consistent, de quelle manière les utiliser, mais également les avantages, les inconvénients et les différences qu’elles présentent.

Waterfall... Agile... Kanban... Scrum... Quel rapport avec la gestion de projet ? Comment les différencier et choisir celle qui convient le mieux à votre équipe ?

Vous avez du mal à donner un sens à tout ce charabia ? Pas de panique, tous ces noms n’auront bientôt plus de secret pour vous. Dans cet article, découvrez en quoi ces méthodes consistent, mais également les avantages, les inconvénients et les différences qu’elles présentent. Nous vous donnons toutes les clés pour faire le bon choix.

Si vous souhaitez accéder directement à un élément de réponse particulier, suivez les liens vers les différentes sections à gauche. Sinon, embarquez à bord du guide ultime qui répondra à toutes vos questions sur les méthodes Waterfall, Agile, Kanban et Scrum.

En quoi consiste la méthodologie Waterfall ?

Le modèle Waterfall divise chaque projet en plusieurs phases et les organise selon un ordre séquentiel. Aucune phase ne peut commencer tant que celle qui la précède n’est pas terminée. En général, chaque phase se termine par un jalon de projet qui indique que la phase suivante peut commencer.

Les phases spécifiques du processus Waterfall dépendent de ce que votre équipe est en train de créer, mais correspondent généralement à ce qui suit :

  1. Phase de définition des besoins, parfois divisée en une phase d’analyse supplémentaire

  2. Phase de conception du système

  3. Phase de mise en œuvre, également connue sous le nom de phase de développement ou de codage selon le type de projet

  4. Phase de test

  5. Phase de déploiement ou d’exploitation

  6. Phase de maintenance

[À lire] Le b.a.-ba de la gestion de projet Waterfall

Méthode Waterfall : comment ça marche ?

Cette méthode est appelée Waterfall (ou en cascade) en raison de l’allure que suit l’enchaînement de ses phases. En effet, les phases des projets Waterfall semblent se succéder en cascade, l’une après l’autre.

Méthodologie de gestion de projet Waterfall

La mise en œuvre de cette méthodologie de gestion de projet exige beaucoup de planification et de préparation en amont. Une grande partie de la gestion de projet Waterfall consiste à créer un plan de projet assez solide pour que votre équipe puisse clairement comprendre les exigences et les contraintes du projet avant même de se mettre au travail. En effet, une fois un projet Waterfall lancé, il est difficile de faire machine arrière, même en cas d’erreur.

En vous appuyant sur une planification minutieuse, vous parviendrez à votre produit final grâce à un processus clair et prévisible. Cette méthodologie de projet est idéale en matière de gestion du temps et de suivi des progrès, bien qu’elle soit moins flexible que d’autres modèles, comme Agile.

En quoi consiste la méthode Agile ?

La gestion de projet Agile est une méthodologie itérative dans laquelle le travail s’effectue en sprints courts. En privilégiant une approche souple et une livraison continue, la méthode Agile fait preuve d’une plus grande flexibilité face aux imprévus. Cependant, cela peut parfois aboutir à une dérive des objectifs.

La méthodologie Agile a été développée dans le but de créer une alternative à la gestion de projet traditionnelle de type Waterfall. Le développement de logiciels occupant une place de plus en plus importante au début des années 2000, il est devenu indispensable aux développeurs d’avoir recours à une approche itérative pour ce qui est du prototypage et de la gestion de projet. Ce nouveau besoin a donc donné naissance au développement de logiciel Agile.

Depuis lors, le Manifeste Agile fait office de référence en regroupant l’ensemble des valeurs et des principes Agile pour quiconque souhaiterait mettre en œuvre cette méthodologie. L’utilisation de cette dernière ne se limite plus au développement de logiciels. Par exemple, les secteurs du marketing, de l’informatique, de l’organisation d’événements et du développement de produits l’ont fait évoluer pour l’adapter à leur activité.

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Méthode Agile : comment ça marche ?

La gestion de projet Agile comprend la gestion itérative du backlog, les sprints, la réflexion, l’itération… et encore d’autres sprints. Chaque sprint Agile correspond généralement à une période de deux à quatre semaines.

Fonctionnement de la méthodologie Agile par sprints

Chaque sprint s’organise selon les phases suivantes :

  • Tout d’abord, le responsable produit organise le backlog produit. Ce dernier consiste en une liste de toutes les tâches sur lesquelles travailler pendant le sprint. Ces informations sont généralement stockées dans un outil de gestion de projet.

  • Avant le sprint, l’ensemble de l’équipe projet participe à la planification de sprint afin de déterminer quelles sont les tâches les plus essentielles à réaliser pendant cette période de deux semaines.

  • Pendant le sprint, les équipes Agile se réunissent fréquemment pour discuter des éventuels obstacles et des actions à mettre en œuvre.

  • Une fois le sprint terminé, les membres de l’équipe se retrouvent à l’occasion d’une rétrospective de sprint afin d’en identifier les points positifs ainsi que ceux à améliorer.

[À lire] Méthodologies Agile : le guide du débutant

Et la méthode Kanban ?

Sous-catégorie de la méthodologie Agile, Kanban met plus largement en application l’ensemble de ses principes. Elle fonctionne selon la même philosophie et repose ainsi sur une planification adaptative, des délais courts et un perfectionnement permanent.

Dans le cadre de la gestion de projet, Kanban fait plus généralement référence aux tableaux Kanban. Ces derniers représentent les différentes étapes de travail à l’aide de colonnes contenant des tâches individuelles pour chacune d’entre elles. N’ayez crainte, nous y reviendrons un peu plus tard dans l’article.

La structure Kanban fait preuve d’une très grande flexibilité et peut aider votre équipe à gagner en efficacité et en agilité au fil du temps.

Créer des tableaux Kanban avec Asana

Méthode Kanban : comment ça marche ?

Cette méthode a été créée par Taiichi Ohno dans les années 1940, et a depuis été numérisée, adaptée et affinée. Si nous devions la résumer en quelques mots, elle consiste aujourd’hui en une méthode en ligne de visualisation et de gestion du travail.

« Kanban » fait généralement référence aux tableaux Kanban, c’est-à-dire la représentation de la gestion de projet visuelle donnant vie à la méthodologie du même nom.

Dans un tableau Kanban, les colonnes décrivent les différentes étapes du travail. Dans chaque colonne, des cartes visuelles représentent les tâches individuelles et l’étape à laquelle elles correspondent. En général, ces étapes sont « à faire », « en cours » ou « terminées ».

[Vue Tableau] Tableau Kanban de suivi des bugs sur Asana
Créer des tableaux Kanban avec Asana

Les tableaux Kanban sont l’une des formes de gestion de projet visuelle les plus répandues. Ils permettent d’avoir en un clin d’œil une meilleure vue d’ensemble sur un projet et ses composantes, et ce, en toute simplicité.

[À lire] Chronologies, calendriers et tableaux : 3 options pour visualiser vos plans de projet

Les avantages des tableaux Kanban

Le tableau Kanban est un outil de gestion de projet visuelle qui fournit à votre équipe une multitude d’informations en un clin d’œil, notamment :

  • Les tâches ou les livrables

  • Les responsables des tâches

  • Les échéances

  • Des étiquettes pertinentes (ex. : degré de priorité ou type de tâche)

  • Les détails des tâches

  • Le contexte

  • Les fichiers importants

Les tableaux Kanban offrent à votre équipe le moyen de visualiser le travail en cours en toute flexibilité. Traditionnellement, les colonnes de ce type de tableau affichent les différentes étapes de travail. Ces tableaux sont donc très utilisés par les équipes qui recherchent des outils de gestion du travail pour gérer visuellement certains processus et projets continus comme les demandes de création ou le suivi des bugs.

Il est également possible de personnaliser les colonnes de votre tableau Kanban en fonction des responsables de tâches, de le diviser en différents « couloirs d’activités » ou encore de créer des colonnes selon les dates d’échéance.

Les tableaux Kanban sont si efficaces pour visualiser nos activités qu’ils sont une composante essentielle de la plupart des outils de gestion de projet. Si vous recherchez le bon outil de gestion de projet pour votre équipe, vous devez donc vous assurer qu’il propose une vue Kanban. Mieux encore, il est conseillé d’adopter un outil qui vous permet de consulter les tâches de plusieurs manières. Sur Asana, par exemple, vous pouvez opter pour quatre vues différentes : la vue Tableau (ou Kanban), Chronologie, Calendrier ou Liste.

[À lire] 4 façons de visualiser ses activités sur Asana

Qu’est-ce que la méthode Scrum ?

Scrum est l’une des structures Agile les plus répandues. Contrairement à Kanban, généralement utilisé comme un outil de visualisation du travail, Scrum propose une structure complète vous permettant de gérer des équipes. Également créée par Taiichi Ohno, cette méthode propose un schéma de valeurs, des directives et des rôles pour permettre à votre équipe de s’améliorer en continu et de se concentrer sur chaque itération.

Beaucoup moins flexible que Kanban, cette méthode offre néanmoins aux équipes Agile la possibilité de collaborer efficacement et de réaliser des tâches à haute valeur ajoutée.

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Méthode Scrum : comment ça marche ?

Sprint Agile et Scrum

Tandis qu’à l’origine les méthodes Scrum et Agile ont été créées pour les équipes de développement de logiciels, elles sont désormais largement utilisées par bien d’autres secteurs, comme celui du développement de produits ou encore de l’ingénierie, pour gagner en rapidité et en efficacité.

Pour organiser un Scrum, les équipes désignent généralement un Scrum Master, qui a pour rôle de superviser trois phases Scrum distinctes et de s’assurer que tout le monde garde le cap. Le Scrum Master peut être aussi bien chef d’équipe, de projet ou responsable produit (Product Owner), mais également toute personne qui souhaite ardemment utiliser cette méthode.

Le Scrum Master est chargé d’implémenter les trois phases Scrum typiques suivantes :

  • Phase 1 : planification de sprint. Habituellement, un sprint Scrum dure près de deux semaines, mais les équipes peuvent organiser des sprints plus courts ou rapides. En phase de planification de sprint, le Scrum Master et son équipe se penchent sur le backlog produit de l’équipe et sélectionnent les tâches à accomplir au cours du sprint.

  • Phase 2 : réunions debout Scrum quotidiennes. Tout au long du Scrum (une période également appelée « cycle Scrum »), les équipes organisent généralement des réunions quotidiennes de 15 minutes pour évaluer leur progression et s’assurer que la quantité de travail attribuée est adaptée.

  • Phase 3 : rétrospective de sprint. À la fin du Scrum, le Scrum Master organise une réunion de rétrospective de sprint afin d’évaluer le travail effectué, de rediriger les tâches encore non terminées vers le backlog et de préparer le prochain sprint.

[À lire] Asana pour Agile et Scrum

Lorsque l’on parle de méthodologie Scrum, il ne s’agit pas de gérer la conception en deux semaines, livrer le résultat final et ne plus jamais en entendre parler. Le concept s’appuie sur la volonté d’adopter une mentalité basée sur le perfectionnement permanent, afin de procéder par petites avancées pour atteindre de plus grands objectifs en équipe. Scrum permet aux équipes de diviser le travail en plusieurs tâches plus petites sur lesquelles elles peuvent travailler aisément. Ainsi, elles hiérarchisent mieux leurs activités et produisent des résultats plus efficacement.

Les avantages de la méthode Scrum

Les équipes qui se servent de Scrum pour travailler ont clairement établi les règles et conventions à respecter, ainsi que les responsabilités de chacun. En outre, elles peuvent s’appuyer sur des réunions quotidiennes, la planification des sprints et leur analyse (ou réunions de rétrospective) pour vérifier régulièrement où en sont leurs processus actuels et y apporter des améliorations.

Dans la mesure où le travail s’organise à partir d’un backlog d’activités et où tout commence par une réunion de planification de sprint, Scrum propose une structure intégrée facile à utiliser par les chefs d’équipe et responsables produit pour gérer et soutenir le travail essentiel de leur équipe. Lors d’un Scrum, votre équipe doit accomplir certaines tâches précises au cours d’une période donnée pour chaque sprint. À ce haut degré de hiérarchisation intégrée s’ajoute une répartition claire des responsabilités pour que chacun sache ce que l’on attend de lui à chaque instant.

Choisir la méthodologie de projet qui convient le mieux à votre équipe

Après avoir décrit les caractéristiques de chacune des méthodologies et structures de travail énoncées, nous allons désormais pouvoir les comparer pour vous aider à choisir celle qui conviendra le mieux à votre équipe et lui permettra d’atteindre ses objectifs.

Waterfall, Kanban, Agile ou Scrum ?

Agile ou Waterfall ?

Dresser la liste des avantages et des inconvénients de chaque méthodologie vous aidera sûrement à y voir plus clair et à choisir celle qui conviendra le mieux à votre équipe. C’est parti !

Les avantages de la gestion de projet Waterfall

La gestion de projet Waterfall se révèle très efficace pour les projets interfonctionnels et propose notamment :

  • Une planification des projets à l’avance afin de limiter le risque de dérive des objectifs.

  • Un suivi des progrès facilité par la division du projet en plusieurs phases.

  • Une diversification du travail permettant aux équipes de travailler sur plusieurs projets et non de concentrer uniquement leurs efforts sur une seule initiative.

  • Une gestion des dépendances facilitée.

Les inconvénients de la gestion de projet Waterfall

La méthode Waterfall présente cependant quelques inconvénients à prendre en compte :

  • Une augmentation des risques liés au projet en raison d’un manque de flexibilité.

  • Une perte d’informations si les différentes personnes ne documentent pas clairement les différentes phases du projet sur lesquelles elles travaillent.

  • Des bugs inattendus si l’assurance qualité n’intervient que tardivement.

  • Une baisse de la satisfaction des clients en raison de leur manque de participation.

Les avantages de la méthodologie Agile

Il n’y a pas de fumée sans feu. Très répandue, voici quelques-uns des principaux avantages que présente la méthodologie Agile :

  • Une grande adaptabilité aux changements de dernière minute

  • Une priorité accordée à la satisfaction du client

  • Une augmentation de la motivation intrinsèque en raison de l’importance du travail d’équipe et de l’implication de ses membres

Les inconvénients de la méthodologie Agile

Cette grande flexibilité s’accompagne également de quelques inconvénients auxquels les équipes Agile doivent faire face :

  • Une augmentation inattendue du risque de dérive des objectifs et du budget du projet

  • Une interaction difficile avec les clients si ces derniers manquent de temps ou de disponibilité

  • Une focalisation des membres de l’équipe sur une seule initiative en raison du processus de sprint Agile

  • Une mauvaise adaptation des équipes virtuelles

Choisir entre Waterfall et Agile

Bien que la plupart des équipes puissent d’une manière ou d’une autre tirer profit des deux méthodes, l’analyse suivante vous aidera à choisir la méthodologie qui s’adapte le mieux à vos besoins :

Choisissez la méthodologie Waterfall si...

  • Vous travaillez sur un projet séquentiel dans lequel aucune phase ne peut commencer tant que la précédente n’est pas terminée.

  • Vous souhaitez éviter au maximum la dérive des objectifs.

  • Vous misez grandement sur une planification claire et efficace de vos activités.

  • Vous souhaitez comprendre l’ensemble du cycle de développement du projet avant de commencer à y travailler.

  • Vous privilégiez la fonctionnalité à la rapidité de livraison.

Préférez l’approche Agile lorsque...

  • Vous souhaitez utiliser un processus plus itératif.

  • Vous souhaitez produire des résultats rapidement, quitte à devoir les améliorer par la suite.

  • Votre équipe évolue rapidement.

  • Votre équipe privilégie l’adaptabilité à la prévisibilité.

  • Vos clients souhaitent être des parties prenantes actives.

La méthodologie Agile vous fait les yeux doux ? Très bien, mais dans ce cas il vous reste à déterminer la méthode selon laquelle vous souhaitez diriger votre équipe. Alors Scrum ou pas Scrum ?

Agile ou Scrum ?

En ce qui concerne la méthodologie Agile et Scrum, la question n’est pas de choisir entre les deux, mais plutôt de savoir si vous souhaitez ou non faire de Scrum votre structure Agile de prédilection.

Agile sans Scrum c’est possible ?

Absolument ! Ce n’est pas parce que Scrum est la structure Agile la plus couramment utilisée qu’il faut forcément y adhérer. Si vous êtes à la recherche d’une méthodologie favorisant la collaboration et la flexibilité au sein de votre équipe, mais que les règles de Scrum ne vous inspirent pas vraiment, vous êtes libre d’en choisir une autre. Kanban peut par exemple vous convenir, comme nous le verrons un peu plus loin.

La méthode Agile peut également se suffire à elle-même. Toutefois, en l’absence d’un Scrum Master, de réunions quotidiennes et de sprints bimensuels, vous devrez garder à l’esprit quelques bonnes pratiques pour fluidifier votre processus :

  • Ne pas céder à la folie des grandeurs. Si vous ne suivez pas les règles de la méthode Scrum, atteindre des objectifs à très grande échelle vous donnera du fil à retordre. Il sera préférable de gérer de plus petits projets, avec une équipe plus restreinte et d’atteindre les objectifs qui vont avec.

  • Désigner un responsable produit. En l’absence d’un Scrum Master, vous souhaiterez charger un membre de l’équipe de répondre aux exigences du projet et de gérer les ressources nécessaires. Celui-ci sera la personne à contacter pour toute question liée au processus, aux évolutions du projet et à l’allocation des ressources.

  • Organiser régulièrement des réunions. Avec une petite équipe et un objectif global de projet à son image, des réunions hebdomadaires vous aideront à réussir. Profitez de l’occasion pour faire le point sur l’avancement du projet et discuter des objectifs de chacun pour la semaine à venir. Vous maintiendrez ainsi le moral de l’équipe au beau fixe et favoriserez l’implication de ses membres.

  • Évaluer fréquemment les progrès de votre équipe et la qualité du projet. Tout comme vous réunirez les membres de votre équipe pour discuter des objectifs hebdomadaires, prenez le temps d’évaluer les progrès réalisés. Vous pourrez ainsi approfondir certains aspects qui nécessitent selon vous plus d’attention et vous assurer de la qualité globale du projet.

Étudions désormais une autre structure Agile, Kanban, et comparons-la à Scrum.

Kanban ou Scrum ?

Kanban et Scrum sont les deux méthodologies Agile les plus répandues. Elles encouragent toutes les deux les équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes et à viser toujours plus haut.

L’un des principes fondateurs de la méthodologie Agile consiste à faire preuve de flexibilité et à chercher constamment à s’améliorer. C’est d’ailleurs notamment pour cette raison que les équipes produit, d’ingénierie et de développement logiciel sont autant séduites par les philosophies Agile. Cette mentalité de perfectionnement permanent est au cœur des deux méthodes, Kanban et Scrum.

Elles constituent par ailleurs d’excellents outils de collaboration. La collaboration peut prendre des aspects bien différents selon la structure choisie par votre équipe, mais les méthodes Kanban et Scrum permettent essentiellement aux équipes de mieux travailler ensemble.

Même si elles partagent un bon nombre de points communs, quelques éléments majeurs différencient les méthodes Scrum et Kanban. Découvrez-les sans plus attendre !

  • Scrum offre une plus grande précision que Kanban. En effet, Scrum inclut un ensemble de « règles » précises à suivre par les équipes. La méthode Kanban est quant à elle majoritairement employée pour visualiser les différentes activités. De nombreuses équipes organisent d’ailleurs leur Scrum sur un tableau Kanban (même si dans ces cas-là, on parle bien d’appliquer la méthode Scrum et non Kanban). Il faut donc plutôt voir cette méthode comme un moyen de visualiser son travail que comme une « méthodologie » régie par un ensemble de règles.

  • Scrum se déroule sur une période fixe tandis que Kanban fait preuve de plus de flexibilité. Scrum fonctionne sur le principe des sprints, des cycles de travail de généralement deux semaines. À la fin de chaque sprint, vous faites l’inventaire des tâches terminées diverses et variées. Les tableaux Kanban quant à eux ne demandent pas nécessairement d’indiquer des dates de début ou de fin. Par exemple, l’équipe Asana a pour habitude d’utiliser les tableaux Kanban pour représenter les processus en cours.

  • Il existe plusieurs options d’organisation pour les colonnes des tableaux Kanban. Lorsque vous organisez un Scrum, il est primordial de suivre vos activités au fil de leur avancement, d’une étape à l’autre. Cependant, dans un tableau Kanban hors cadre Scrum, les colonnes peuvent représenter tout autre chose que le statut du travail. Certaines peuvent représenter le travail à faire chaque mois ou une rétrospective identifiant le travail déjà accompli. En bref, vous êtes libre d’y ajouter ce que vous voulez, à l’inverse de Scrum qui implique certaines « règles » précises.

[Vue Tableau] Tableau Kanban de demandes de création sur Asana

Choisir entre Kanban et Scrum

Il n’y a pas vraiment de règle pour déterminer quand utiliser la méthode Kanban, Scrum ou toute autre forme de gestion de projet visuelle. En revanche, la méthode Kanban est la plus adaptée dans les cas suivants :

  • Votre équipe cherche à disposer d’un système visuel pour sa gestion de projet.

  • Vous souhaitez repérer où en est votre projet d’un simple coup d’œil.

  • Votre équipe n’appartient pas aux catégories suivantes : ingénierie, produit, développement logiciel.

  • Vous gérez des processus et projets continus.

  • La plupart de vos activités ne se déroulent pas à court terme.

Dans le cas où vous décideriez de ne pas opter pour une structure Scrum, vous pouvez toujours vous en inspirer. Par exemple, même si vous ne souhaitez pas organiser votre travail en sprints de deux semaines, vous pouvez quand même tenir un backlog d’activités pour aider votre équipe à identifier les tâches et les hiérarchiser. Et le plus pratique avec la méthode Kanban, c’est que vous pouvez faire usage de ce qui vous convient et laisser le reste de côté.

Scrum est une méthode performante pour organiser et hiérarchiser un processus tout entier. Toutes les équipes ne sont pas faites pour travailler avec cette méthode, mais elle pourrait vous être utile dans ces cas-là :

  • Votre équipe appartient aux catégories suivantes : ingénierie, produit, développement logiciel ou Agile.

  • Votre équipe pourrait bénéficier de l’emploi d’une structure stricte.

  • Vous avez un backlog d’activités conséquent à gérer.

  • Votre équipe se sent motivée par les échéances serrées et livrables à court terme.

  • Un membre de votre équipe souhaite endosser le rôle de Scrum Master.

N’oubliez pas non plus que vous pouvez aussi vous servir d’un tableau Kanban pour le Scrum.

Combiner Scrum et Kanban

Pour organiser des réunions debout quotidiennes productives, ainsi que des planifications et rétrospectives de sprints idéales, il faut pouvoir visualiser clairement à quelle étape en sont vos activités et suivre toutes les tâches en cours. Les tableaux Kanban peuvent vous aider à traiter votre backlog de sprint et à organiser le flux de travail durant vos sprints, afin de faire de chaque cycle Scrum une réussite.

Les équipes qui se servent de tableaux Kanban pour le Scrum (aussi parfois appelés tableaux Scrum) créent généralement un nouveau tableau pour chaque sprint Scrum, pour deux raisons particulières :

  1. Les équipes qui créent de nouveaux tableaux pour tous les sprints peuvent faire table rase, facilitant ainsi le travail du Scrum Master et de son équipe Scrum au moment de visualiser les nouvelles tâches à réaliser pour chaque sprint.

  2. Les Scrum Masters s’appuient sur les tableaux Scrum précédents pour identifier le travail accompli au cours de chaque cycle Scrum. Dans la mesure où les équipes qui adoptent la méthode Scrum le font surtout pour améliorer leurs processus et leur efficacité, elles ont tout intérêt à analyser les tâches déjà terminées.

Comme vous pouvez le constater, il s’agit simplement de trouver une combinaison de méthodologies, de structures et d’outils qui conviennent à votre équipe et à votre projet.

Créer des tableaux Kanban avec Asana

Simplifiez votre travail avec Asana

Que vous adoptiez une approche Waterfall ou Agile, que vous décidiez de diriger vos équipes avec Scrum ou à l’aide de tableaux Kanban, peu importe : il est indispensable de vous appuyer sur un outil adapté pour centraliser et suivre votre travail.

Lorsque les membres de l’équipe savent clairement qui fait quoi et pour quand, ils peuvent planifier leurs tâches avec davantage de précision et respecter le calendrier prévu.

Si vous êtes prêt à vous lancer, essayez Asana et découvrez un outil de gestion du travail qui aide votre équipe à s’organiser, à suivre les processus et à atteindre ses objectifs.

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